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 ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream

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Milena Williams
Estrella C. Bratford
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Estrella C. Bratford

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MessageSujet: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 22:57


    Spoiler:
    ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream 7736251
    (c) Memories

    ♣ CARTE D'IDENTITE

    Nom : Bratford, nom hérité de mon père, ce père que je n'ai plus revu depuis quelques années deja.
    Prénom(s) : Estrella Cassandra Marie
    Date & Lieu de naissance : 20 avril 1984. Boston;
    Âge : 25 ans
    Occupation : Jeune avocate
    Statut : Célibataire




    ♣ MEET ME ON THE EQUINOX

    Il parait que l'on ne vit qu'une fois. Cela fait déjà 25 ans que je vis, que je foule cette Terre sans le moindre but précis. Enfin, j'ai eu un but dans ma vie, j'y ai crus, j'ai cru en l'amour mais, c'était il y a de cela fort longtemps. Aujourd'hui, je n'y crois plus. Je ne vis plus que pour mon travail et pour mon... Enfin, le fils du second mari de ma mère. Il vit chez moi depuis quelques temps maintenant, depuis que mes parents ont quittés la ville en fait. 25 ans déjà. 25 ans, cela passe tellement vite. On ne s'en rend pas compte, on ne réalise pas vraiment. Enfant, on se demande ce que c'est que d'être adulte, on ne comprend pas leurs décisions, on les déteste pour nous imposer toutes ces choses que l'on ne comprend désespérément pas. Et puis, l'on grandit encore. On entre dans l'adolescence et l'on comprend encore moins. On voit ses parents se déchirer, on voit la vie nous échapper. L'amour nous apparait, si beau, si grand et si pur. Et pourtant si éphémère. On a des rêves plein la tète, on se sent invincibles. Et pourtant. Un jour ou l'autre, on retombe sur Terre, on revient à la réalité. Et l'on réalise que l'on s'est fourvoyé.
    Toutes ces belles années d’adolescence s’envolent soudainement, emportant avec elles les promesses et les rêves. Nous faisant réaliser que l’amour n’est qu’un leurre, un attrape nigot. L’amour n’est qu’une chose éphémère qu’il faut savoir entretenir. Ce que je n’ai pas su faire. Et mon cœur s’en est brisé. Mais j’aurais du m’en douter. Le couple que formaient mes parents n’a pas tenu, pourquoi celui que je formais avec Whalen aurait pu tenir lui ? Comment ais je pu y croire ?
    Aujourd’hui, je suis une adulte, une belle jeune femme de 25 ans, une jeune femme pleine d’avenir mais incapable d’aimer. Une jeune femme amère et aigrie. Une jeune femme qui se contente d’avancer dans sa vie sans trop savoir où elle se rend. Une jeune femme qui a perdu ses rêves et ses illusions, sa famille et celui qu’elle aimait. Par sottise.

    Mais peut être devrais je commencer par le commencement. Par ce que l’on pourrait qualifier d’un conte de fées. Vous savez, le prince rencontra la princesse, il en tomba follement amoureux et, fit tout pour conquérir son cœur. Après quoi, tout deux enfourchèrent son beau cheval blanc et partir vers une contrée lointaine et merveilleuse où ils vécurent heureux et eurent plein d’enfants. Non, je ne commencerais pas mon histoire comme cela. Tout simplement parce que, les contes de fées, cela n’existe pas. Mon père et ma mère se sont rencontrés à la fac de Boston où ils étudiaient tous les deux. Elle en art, lui en droit. Ce fut le coup de foudre immédiat entre eux. Ma mère, la rêveuse de service, toujours tète en l’air. Et lui, toujours plongé dans ses bouquins, si sur de lui et imbu de sa personne. Autant dire, que ce fut explosif. Ils se sont plus des le premier regard mais, ne pouvaient pas se l’avouer étant donné qu’entre eux, au niveau du caractère, cela ne passait pas. Ce fut laborieux, a coups d’insultes et de piques mais, ils formèrent un couple au bout de quelques mois. Des disputes à répétition, des ‘je t’aime/moi non plus’ un mariage en grandes pompes et, ma mère qui tombe enceinte dans la foulée. De moi, son seul et unique enfant. Une jolie petite tète blonde, un petit ange avec de grands yeux bleus. Mon père qui obtient son diplôme de droit et qui est employé par un petit cabinet de banlieue, ma mère qui obtient un job en tant que serveuse à Capeside, la ville où elle est née et a grandit. Il y avait de quoi y croire. Au beau conte de fées. Deux amoureux fraichement mariés qui déménagent pour vivre dans une grande maison blanche bordée d’une petite barrière juste au bord de l’eau, la vue sur des couchers de soleil fabuleux, un enfant sage et adorable. Que demander de mieux n’est ce pas ?

    Ma mère vous répondrait qu’elle aurait aimé le voir d’avantage. Lui, mon père, son époux. Elle aurait aimé pouvoir le voir quelques soirs sans qu’il n’aille directement se coucher en rentrant, sans qu’il ne rentre alors qu’elle était elle même déjà couchée. Elle avait cette enfant sur les bras, cette adorable enfant qui grandissait en ne voyant que si peu son père. Oui, Elizabeth Bratford, née Winslet, aurait voulu que son mari s’occupe d’avantage de leur fille, qu’elle sache d’avantage qui il était, pas seulement un inconnu qui dormait là de temps en temps. Et je l’aurais voulu aussi. J’aurais voulu mieux connaitre mon père. Ne pas que voir son dos le matin quand je me levais et que, déjà il quittait la maison pour aller travailler. Ces matins où j’avais l’impression qu’il avait oublié jusqu’à mon existence. « Ton papa travaille beaucoup » me répondait ma mère lorsqu’elle voyait mon grand regard triste le suivre a travers la fenêtre ces matins là. Je le savais qu’il travaillait beaucoup. Beaucoup trop même aurait elle du ajouter.

    Je n’étais qu’une petite fille parmi tant d’autres. Une petite fille qui ne voyait que très rarement son papa. Comme beaucoup d’autres à travers le monde. Alors, je ne pleurais pas. Je tentais de me convaincre qu’il y avait pire dans le monde qu’une petite fille triste dans une grande maison. Parce qu’à l’école, la maitresse nous apprenait que dans certains pays, des gens mourraient de faim. Ce n’était pas mon cas, grâce à mon papa. Alors je me contentais d’attendre. Paisiblement. Je prenais mon petit déjeuner, attrapais ma boite à lunch et, partais pour l’école. Là bas, je m’amusais, sans le moindre doute. J’oubliais le reste. Je n’étais pas une gamine populaire mais, j’étais une gamine qui savait rire. Ce genre d’enfant curieuse de tout, toujours le sourire aux lèvres, l’un de ces sourires qui ne vous donne qu’une envie, sourire en retour. Et là, à l’école, j’essayais d’oublier, je faisais des coloriages, des dessins, je jouais à la marelle. Et j’essayais d’oublier. D’oublier les larmes de ma mère le soir quand elle croyait que je dormais. D’oublier l’image que j’avais de mon père, celle d’un homme qui part, celle d’un homme dont on ne voit que le dos du costume hors de prix. C’est des cet âge là, des le plus jeune âge que l’on apprend ce genre de chose, comment oublier ce qui nous fait du mal, en se jetant corps et âme dans une autre activité. Jouer me faisait oublier la peine mais, toujours je devais rentrer chez moi le soir. Parfois, j’allais jouer chez une copine au bord de l’eau, parfois, j’allais au parc. Mais souvent, je devais rentrer dans une grande maison vide. Là où ma mère passait ses journées à dessiner, à peindre sous notre immense pergola qui lui donnait une vue de rêve sur les étendues naturelles de Capeside. Plus le temps passait, plus ses dessins transpiraient de tristesse. Ils étaient de plus en plus sombres. J’avais beau n’être qu’une enfant de neuf ans, je voyais ce genre de chose, je comprenais ce genre de chose. Je voyais la peine et la détresse dans le regard de ma mère, je comprenais sa solitude. Et pourtant, je ne parvenais pas à en vouloir à mon père. Parce que je l’aimais. Parce qu’il était cet homme élégant et gentil qui m’offrait toujours ce que voulais pour noël et mes anniversaires. Il était le gentil. Celui qui ne criait jamais sur moi. Celui qui me serrait fort dans ses bras quand il avait le temps. Alors que maman elle, elle était devenue cette personne triste hantant la maison sans le moindre but. Elle était cette femme élégante qui se forçait à sourire à son bras dans les soirées mondaines où nous allions si peu souvent. Ces soirées que j’aimais tant car, j’avais le droit d’y porter des robes de princesse. Des robes roses avec des paillettes et des chaussures avec des talons. Le genre de tenue que l’on ne pouvait pas porter tous les jours dans une ville telle que Capeside où il valait mieux porter des baskets ou des bottes plutôt que des talons aiguilles. Mon papa c’était mon héros, cet homme qui me faisait croire que j’étais une princesse, cet homme qui me répétait que les rêves se réalisaient toujours quand on travaillait assez dur pour y arriver. Mais, il était aussi cet homme qui partait chaque matin et que, chaque soir j’attendais, accrochée derrière le rideau de la fenêtre.



Dernière édition par Estrella C. Bratford le Lun 9 Nov - 2:43, édité 10 fois
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Estrella C. Bratford

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 22:57

    Mais le temps passe. Encore et encore. Inlassablement. Les feuilles chutent des arbres à l’automne, la neige tombe une fois l’hiver venu tout comme je grandissais au fur et a mesure des saisons. L’amour pointa son nez à ma porte un froid matin d’avril alors que je jouais à la balançoire. Ou en tout cas, alors que j’y étais assise. J’avais alors douze ans, j’étais encore une enfant aux yeux de ma mère qui me voyait pourtant grandir sous ses yeux alors qu’elle, elle se fanait de l’intérieur. J’étais devenue une belle jeune femme, le genre de jeune femme qui attire tous les regards sur son passage, de longs cheveux blonds, une bouche pulpeuse, de grands yeux bleus rieurs. Oui, j’attirais les regards mais, ce n’était pas ce que je voulais. L’amour ne m’intéressait pas. Parce que pour moi, l’amour était ce que mes parents m’en laissaient voir. Une femme triste qui attend inlassablement que celui qu’elle aime rentre le soir. Et cela, je ne voulais pas. Je ne voulais pas rester assise pendant des heures comme ma mère le faisait, attendre un regard, une attention, un moindre geste de tendresse. Je ne voulais pas être ce genre de femme. Je voulais être une amie, une confidente, pas une femme, ni une maitresse. Pourtant, ce garçon, ce jour là à la balançoire ne me demanda pas mon avis. Il s’asseya sur la balançoire d’à coté et se laissa balancer à son tour, comme je le faisais, lentement, pensivement… C’est alors qu’il s’est penché vers moi, cessant de se laisser balancer, prononçant mon prénom. Je me retournais alors, il m’adressa un timide sourire, prononça quelques mots emplis de banalité. Et, tenta de me faire rire. Je devinais qu’il cherchait à me changer les idées, je devinais qu’il avait compris que je n’allais pas aussi bien que j’aurais voulu le faire croire. Mais, je ne voulais pas répondre, me contentant de contempler son regard avec attention. Dans ce silence si merveilleux et délicat. Il me rendit mon regard, me contemplant avec sans cesse plus d’intensité. Puis, il se pencha lentement vers moi, posant ses lèvres sur les miennes. Je fermais les yeux, le laissant faire. Cette sensation de ses lèvres sur les miennes était étrange. Je ne savais pas ce que cela me procurait comme sensation. A la fois du dégout et du plaisir. Ses lèvres continuaient à se mélanger aux miennes, je le laissais faire ; Je me délectais de ce baiser. Mais, soudain, je ne pus en supporter d’avantage. Ce fut comme une illumination pour moi, je me relevais d’un bond. Comme apeuré. Je le regardais. Ma bouche s’ouvrant. Se refermant. Sans que je ne sache pourquoi, sans que je ne comprenne vraiment ce que je voulais, ni ne devais dire. « Je… » Je le regardais, me sentant soudainement bête. Il me dévisageait, tout en devant se sentir lui même idiot puis, il se leva tout en poussant un profond soupir. « Je suis… Je… » Il détourna le regard puis, annonça d’un ton détaché et las « Laisse tomber, t’es qu’une coincée, je préfère bouger. Au fait, quand t’auras réussis a trouver la fin de ta phrase, tu me feras signe hein. Ou pas. » Il me regarda a nouveau puis, tourna les talons tout en poussant un nouveau soupir las. Je me sentais soudainement idiote. Les larmes me montèrent aux yeux, mes lèvres se mirent à trembler, je serrais les poings tout en le regardant s’éloigner. J’avais juste…eu peur. Peur que ce baiser ne m'entraine trop loin. Peur de tomber amoureuse. Peur de me retrouver seule. Comme je l'étais à présent au bout du compte.

    Finalement, ma mère ne tarda pas a retrouver le sourire. Je devais avoir quinze ans quand, un soir, en rentrant du lycée, je l’ai retrouvée heureuse. J’en fus si surprise que je suis restée là, comme une idiote sur le pas de la porte, à la regarder sourire rêveusement devant l’une de ses peintures. J’en fus moi même heureuse pour elle. Voir toutes ces couleurs dans ses dessins me faisait plaisir. C’était comme la voir renaitre. Des peintures pleines de vie, pleines de joie. Cela me fit moi même sourire. C’est alors que ma mère s’aperçut de ma présence. Son sourire s’éclaircit d’avantage. Elle vint jusqu’à moi en trottinant légèrement, resplendissante d’une beauté que je ne lui connaissais pas.

    Son bonheur me donnait envie d’être heureuse en retour. Mais bientôt, les choses me furent claires. Mon père ne rentrerait plus. Un autre homme rendait ma mère heureuse. Un autre homme et son fils. Et, ils voulaient prendre la place de mon père dans nos vies. Ils voulaient faire partie de notre famille. Je ne le permettrais pas. Jamais. Je fis d’ailleurs tout mon possible pour l’empêcher, pour ne pas que cela se réalise. Je voulus que ma mère cesse de voir cet homme, je voulais qu’elle arrête de me parler de son idiot de fils. Je voulais juste qu’elle laisse mon père revenir dans nos vies. Car un beau matin, celui-ci avait tourné le dos, il avait franchis le pas de la porte, comme si souvent mais, il n’était jamais revenu. Je l’avais attendu derrière le rideau, en vain. Il n’était jamais revenu. C’était cet homme là qui avait franchi le pas de la porte à sa place. Monsieur Hensley. Un homme élégant, galant et gentil. Mais un homme qui n’était pas mon père. Un homme qui, jour après jour fit tout pour que je l’accepte, un homme que je ne pouvais que haïr pour ce qu’il représentait. Tout comme je haïssais son fils d’exister. Ils voulaient me voler ma mère, voler la place de mon père, je ne les laisserais pas faire, je me le promettais.

    Mais, tout ce que je réussis à faire, c’est m’attirer les foudres de ma mère. Son divorce avec mon père fut prononcé l’année de mes seize ans, elle épousait monsieur Hensley dans la foulée, jusqu’à ce que lui et son idiot de fils débarquent chez nous. Ce jour là, le jour où Rhys déposa ses bagages dans la chambre qui devint la sienne, je me promis de faire de sa vie un enfer. Ce que je fis, ce que je me suis évertuée a faire, jour après jour, jusqu’à ce que je préfère me payer un appartement en ville quelques années après, ne supportant plus de les voir si heureux tous ensemble, ayant l’impression de ne pas avoir ma place dans cette famille, me sentant comme exclue, les haïssant comme jamais. Ce que Rhys me rendait bien. Alors, personne ne me regretterais jamais quand je les quitterais, personne ne remarquerait ma disparition. Après tout, je n’étais qu’un poids pour eux, pour ma mère. Je lui rappelais bien trop mon père, cet idiot qui l’avait bafouée, qui l’avait rendue si malheureuse.

    Je n’avais plus qu’une chose à quoi me raccrocher. Lui. Mon petit ami. Car oui, mon cœur avait fini par flancher, j’avais fini par tomber amoureuse. Je ne sais plus vraiment comment c’est arrivé, ni pourquoi c’est tombé sur lui. Ce garçon qui pourtant était mon parfait opposé, ce garçon avec qui je pensais n’avoir que très peu de points communs. Après tout, ne dit on pas que les contraires s’attirent, ne dit on pas que les plus belles histoires sont celles qui sont les plus inattendues ? Jamais je ne me serais cru capable de tomber amoureuse à mon tour, et surement pas de lui, Wahlen Sullivan, ce tombeur en série. Pourtant, mon cœur flancha face à son regard. Et, alors que tout le monde pensait une histoire impossible entre nous, nous leur prouvâmes qu’ils se trompaient. Nous leur prouvâmes que l’amour était supérieur aux préjugés, que l’amour était plus fort que tout. Et oui, j’y ai crus. J’ai cru que j’aurais le droit au bonheur. J’ai cru que je pourrais fonder une famille avec lui. Que tous les deux, nous irions loin ensemble, que nous ferions ce bout de chemin que mes parents n’avaient pas su faire jusqu’au bout ensemble. Parce qu’à ses cotés, je me sentais capable de tout traverser, je me sentais capable de traverser des océans, de déplacer des montagnes, je me sentais capable de vivre une éternité, je me voyais déjà vieillir et mourir à ses cotés. Je le voulais, je le voulais tellement que je réussis à me convaincre que j’étais enceinte. A le convaincre que j’attendais un enfant de lui. Oui, je le croyais. J’étais persuadée d’être enceinte de lui parce que je savais que c’était moi, que j’étais la femme qui deviendrait la mère de ses enfants, parce que je voulais être celle qui le ferait changer, celle qui saurait le dompter. Je voulais y croire, je voulais tant y croire et pourtant…

    Tout s’enchaina tellement vite. Trop vite. Je perdis le contrôle. Je n’étais pas enceinte. Le test de grossesse était faux. Il y avait une marge d’erreur avec ces choses là et, je m’étais faite avoir. J’avais tant voulu attendre cet enfant que, je n’avais pas cherché à faire confirmer le résultat par un test sanguin. Je l’avais tant voulu, tant espéré, j’avais déjà commencé à me faire tellement de films dans ma tète, j’imaginais notre avenir, une vie de famille heureuse, contrairement à celle que j’avais eue moi. Je voulais devenir la mère des enfants de Wahlen que je m’étais persuadée que je pourrais le devenir, qu’il pourrait m’aimer comme il n’avait aimée aucune autre femme au monde. Mais, la réalité m’a rattrapée. Si vite. Trop vite. Je me sentis bien rapidement enfermée dans un mensonge non voulu, sans savoir comment m’en sortir, sans savoir comment revenir en arrière. Comment annoncer la vérité à celui que j’aimais. J’avais si peur qu’il m’en veuille. Je ne savais plus ce que je devais faire, la panique m’avait peu a peu envahie, je n’osais plus le regarder dans les yeux. Le temps passa. Il finit par comprendre, ce qui le fit entrer dans une colère noire. Il ne comprit pas, il me hurla au visage que je l’avais manipulé. J’essayé de le retenir, il me repoussait, m’annonçant que je le dégouttais, que je devrais avoir honte de l’avoir manipulé et piégé de la sorte. Les larmes me montèrent aux yeux. Comment pouvait-il croire une telle chose ? Je pus lire du dégout et de l’amertume dans son regard. Il m’en voulait. Je pouvais le lire dans ses yeux. Il hurla quelques autres paroles. Je ne l’écoutais plus, ivre de mes larmes, de ces larmes qui glissaient sur mes joues, lentement, inlassablement. Je voulais le retenir, lui faire comprendre que je n’avais pas tenté de le piéger, que j’y avais moi même cru à cette grossesse. Il n’en crut pas un traitre mot. Et les larmes coulaient encore et toujours sur mes joues. Wahlen passa le pas de la porte, me laissant là, seule et déprimée. Et, il ne revint jamais, lui non plus. Au contraire, il m’évita même du plus qu’il put. Aujourd’hui encore, il se comporte comme il le faisait avant que je ne le connaisse, se contentant d’accumuler les conquêtes, se contentant de jouer les don juan comme il l’avait toujours faire. Ce qui ne fit que déchirer d’avantage mon cœur. Des que je le voyais avec une nouvelle fille, je sentais les larmes monter à mes yeux.

    Mais bientôt, j’appris a en faire autant. J’appris a essayer de l’oublier dans les bras d’autres hommes, ce qui ne fonctionna pas aussi bien que je l’aurais voulu. Je tiens toujours beaucoup trop à lui. Je lui en veux toujours de ne pas m’avoir crue, de ne pas m’avoir laissé lui expliquer que je ne lui avais pas mentit, que je ne l’avais pas manipulé… Mais, encore aujourd’hui, il m’en veut. Il continue de refuser de m’écouter. Alors, je me noie d’avantage dans le travail. J’essais de l’oublier. Vainement.

    Je viens d’obtenir mon diplôme d’avocate, je suis a peine titularisée. Je cherche d’ailleurs à m’installer en ville. Je vis toujours dans mon petit appartement en ville. Appartement que je partage avec mon demi-frère depuis que mes parents ont quittés la ville. Ainsi, nous avons divisés les frais mais, nous ne nous entendons toujours pas. Il reste le fils de celui qui m’a volé ma mère. Je continue de le haïr. Mais, sereinement. J’ai muris, je suis une femme respectable et responsable aujourd’hui. Je ne peux pas me permettre de continuer à me comporter comme une gamine immature et stupide. Alors, je le supporte et, je vais de l’avant. Je continus d’avancer, sans vraiment savoir où je vais…




Dernière édition par Estrella C. Bratford le Lun 9 Nov - 2:36, édité 12 fois
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Milena Williams

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 22:58

bienvenue
je préfère nina, je ne supporte pas bush
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Rhys Hensley

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 23:01

Ma saleté de demie sœur. tongue
Bienvenue, et, je vote pour Nina, même si je te l'ai déjà dis sur msn. I love you
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Avalon Winston

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 23:22

    Bienvenue!
    j'aime bien Candice Accola en plus on la voit très peu sur les forums Rolling Eyes
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Rhys Hensley

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 23:23

Avalon Winston a écrit:
    j'aime bien Candice Accola en plus on la voit très peu sur les forums Rolling Eyes

+1. Very Happy
Je change d'avis vu que tu avais pas encore ajouté Candice. Laughing Arrow
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Estrella C. Bratford

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 23:40

    Merci tout plein à vous tous pour vos avis && vos acceuils.
    Et comme je suis une chieuse hors pair, finalement je prend Adrianne Palicki I love you

    Rhys : Faudra me développer ton idée de lien sur msn, que je fasse ma fiche. ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream 48728
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Woody Pearl Backstrom

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 23:44

    Attention incruste qui arrive;
    Quel bon choix; Adrianne c'est une vraie déesse. ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream 90954
    Bonne chance pour ta fiche, et j'espère avoir droit à un lien quand nous serons validées ! (a)
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Estrella C. Bratford

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyDim 8 Nov - 23:46

    Haannnn Amber I love you I love you
    Tout ce que tu voudras niveau lien <3

    Et oui, c'est vrai qu'Adrianne est très peu prise, trop peu connue malheureusement!
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Estrella C. Bratford

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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyLun 9 Nov - 2:45

    Oui, je sais, ce n'est pas bien les double post...

    Mais, j'ai finis ma présentation. (a)
    Bon, ce n'est pas excellent mais, je voulais vraiment avoir le scénario alors j'ai fais vite, j'éspère que cela conviendra I love you
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Eden Baxter
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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyLun 9 Nov - 19:42

Perfecto je valide Wink
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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream EmptyLun 9 Nov - 19:45

    Merci I love you
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MessageSujet: Re: ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream   ESTRELLA •• The Dream of Love is a two-hearted Dream Empty

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