Shirley C. Monteith
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Date d'inscription : 10/11/2009
Loving Life
My story in word:
 | | Sujet: Re: s h i r l e y ♦ don't stop believing.; end Mer 11 Nov - 0:01 | |
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JUST A SMALL TOWN GIRL
LIVING IN A LONELY WORLD.
▬ « je te déteste, tu le sais ça. »
Une regard assassin, les poings serrés, le visage n'exprimant que de la haine. Immobile devant lui, je ne voulais qu'une seule chose qu'il disparaisse, qu'il sorte de ma vie, de simplement ne plus avoir affaire à lui en quoi que ce soit. Cette haine je la portais pour mon beau frère. En vérité, cette ordure était le mari de ma sœur. Mais il ne cessait de faire des avances à toutes les filles qu'il trouvait à son goût. C'était surement le garçon le plus abominable de toute l'histoire des mâles. Une bite à la place du cerveau. Il se foutait de faire souffrir ma sœur, tout ce qu'il voulait c'était se faire plaisir. Je le détestais, mais je n'étais pas des plus innocente dans l'histoire. Parce que, moi aussi, je m'étais laissée avoir par cet homme. Il exerçait une sorte de puissance sur moi, que je ne pouvais pas lui résister. Pas de la à en être éperdument amoureuse, mais je ne pouvais rien lui refuser. Il savait tout, tout ce que j'aimais, que je détestait, et il savait aussi l'effet qu'il me faisait. Il en profitait, savait qu'il pouvait venir quand bon lui semblait. C'est comme si j'étais soumise à son charme, alors qu'il était marié à ma propre sœur. Leur rencontre, il me la doive, matthew était mon meilleur ami à l'époque, je restais sans arrêt avec lui. Il venait donc, beaucoup à la maison. Une chose en entrainant une autre, ma sœur, ophélia, et lui on commencé à sortir ensemble. Moi, je n'avais jamais vu matthew aimer une fille pour autre chose que son cul. Mais ça se voyait, il était sincère jusqu'au moment où ils se sont mariés. Tout s'est alors éteint, ils étaient devenus l'un de ces couples qui n'ont plus que la routine dans leur vie.
Matthew détestait avoir une vie bien cadré, en bref, avoir une petite routine. Il était du genre à prendre pas mal de risque. C'est ainsi qu'il s'est rabattu sur moi, pour avoir ce petit piquant dans sa vie.
▬ « non, c'est faux. tu ne peux et pourras jamais me détester, parce que tu es amoureuse de moi. »
▬ « je préfèrerai mourir plutôt que d'avoir ne serait ce qu'une once de sentiment pour une ordure dans ton genre. »
Cette petite conversation, nous l'avions eu après avoir couché ensemble. A chaque fois que je voyais Ophélia, après, je me sentais mal, si mal que je la coupais, puis m'en allais. Je ne pouvais plus la regarder en face. Matthew était une ordure, mais moi, je ne valais pas mieux que lui. Après avoir eu cette petite mise au point avec matthew, je ne lui avais plus adressé la parole. Ca n'est pas pour autant que j'étais mieux vis-à-vis de ma chère sœur. Ophélia ne m'aurait jamais fait ce genre de coup bas, quant à moi, je ne m'étais pas gênée pour coucher avec son mari, qui était aussi mon meilleur ami. A l'époque de notre amitié, matthew et moi étions comme frère et sœur, jamais l'un sans l'autre. Je savais comment il exerçait avec les filles, mais je n'avais jamais été une des ses victimes, jusqu'à ce moment là. Le jour même, j'étais allée chez ma sœur, afin de tout lui avouer et d'arrêter cette mascarade qui n'allait jamais se finir.
▬ « je dois te parler. »
▬ « tu me fais peur, shirley, qu'est ce qui se passe ? »
▬ « j'ai fais quelque chose de mal, et je doute que tu me pardonneras. »
▬ « shirley, je ne t'en ai jamais voulu pour quoi que ce soit, c'est pas maintenant que ça va changer ! »
Elle semblait si certaine de ses paroles que ça me fit froid sans le dos. Son habituel sourire éclatant collé sur ses lèvres. J'en eu soudain gros sur la conscience, puisque dans quelques instants ce sourire disparaitrait surement à jamais. Je pris une grande inspiration et me lançai après.
▬ « j'ai couché avec matthew. »
▬ « sors de chez moi. »
▬ « ophélia, je suis désolé. »
▬ « SORS. »
Ni une, ni deux, j'étais sortie avec l'impression d'avoir détruit une vie, cette sale sensation allait surement me rester pendant une éternité.
SOME WILL WIN, SOME WILL LOSE.
Un an, un an que je n'avais plus revu ma sœur. Depuis qu'elle m'avait demandé de sortir de chez elle, je n'avais eu aucune nouvelle de ce qu'elle était devenue, de ce que matthew était devenu. En bref, je ne savais plus rien, je connaissais Ophélia jusqu'au bout des ongles, mais maintenant, c'était comme une inconnue. Je ne savait plus rien à son propos. Les premiers mois de notre séparation, je n'arrêtais pas de l'appeler ou de lui envoyer des messages, mais sans succès. Elle filtrait et restait de marbre à mes excuses. J'avais, alors, laissé tomber et avais commencer à vivre sans elle. Malgré que j'aimais ma sœur plus que n'importe qui, j'avais fais la plis grosse erreur de toute ma vie. Je me détestais, comme elle, elle me détestait. Le reste de notre famille, était pratiquement tous du côté d'Ophélia. Pour eux, c'était une honte de faire ça à sa propre sœur. Tout le monde, sauf mon père. Lui, il n'était avec aucune des deux, il voulait simplement que tout redevienne comme avant. Moi aussi je le voulais. Mais c'était trop tard. C'était le seul qui était avec moi et qui me consolait. Je ne pensais pas que son soutien serait de courte durée. Il était venu me voir quelque instant avant pour parler. Et en ayant marre de toutes ces chamailleries, il voulait aller voir Ophélia afin de la forcer à ce qu'on discute. Il faisait un temps de chien, la pluie coulait à flot. Je me souviens encore de l'avoir vu rejoindre sa voiture de mon appartement. Je l'avais vu partir, devenant ainsi de plus en plus petit. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, pensant que peut-être tout allait s'arranger. Connaissant mon père, j'étais certaine qu'il réussirait à nous faire réconcilier. Quelques minutes après, je me souviens qu'on me téléphonait. J'avais répondu, comme d'habitude, certaine que ça serait mon père ou ma sœur. Bingo, c'était Ophélia. Mais celle ci était en pleure.
▬ « ophélia, qu'est ce qu'il se passe ? »
▬ « c'..c'est pa..papa. »
▬ « arrête, c'est pas drôle, tu sais. »
▬ « non, non, c'est pas une blague shirley. il a eu un accident, il est à l'hôpital. »
Bouche bée, je ne savais plus quoi répondre. Mes yeux s'embuèrent et, rapidement, des larmes arrivèrent et coulèrent sur mes joues. Sous le choque, mon téléphone m'avait glissé des mains puis, avait éclaté sur le sol. J'étais, ensuite, montée dans ma voiture en direction de l'hôpital où était mon père. Là-bas, il n'y avait encore qui Ophélia. Elle pleurait, me regardait avec un regard bien différent d'autrefois. Un regard si doux en comparaison à ceux qu'elle me lançait il y a quelques mois. Oubliant notre rancune, on s'enlaça en pensant peut-être que notre père allait y rester. Peu à peu, le reste de la famille arrivait, tous les plus bouleversés les uns que les autres. Un docteur s'approcha de nous, voyant sa tête, c'était sur, tout était fini. Il allait nous annoncer que mon père était mort et qu'il était profondément désolé, après, on devrait vivre avec ça, le reste de notre vie.
Après cette nouvelle, qui n'était pas qu'un mauvais rêve, je suis sortie de l'hôpital. Les larmes ne cessant de coulées, un mal situé au niveau de cœur. Le mal surement du à la perte de l'homme qui comptait le plus pour moi. Dehors, il pleuvait toujours autant, je fut rapidement trempée. Quelle importance, mon père venait de mourir, je me foutais royalement que mes cheveux puissent ondulés ou une quelconque autre chose. Je pleurai toutes les larmes de mon corps, seule sur le trottoir, les bras croisés contre ma poitrine. On ne savait pas très bien dans quelle circonstance mon visage était inondé. Était ce à cause de la pluie ou bien à cause des larmes. Elles se mélangeaient sur mon visage. Soudain, je sentis des mains m'enlacer par derrière. Je reconnu mon ancien meilleur ami, matthew, qui avait bien changé d'ailleurs, accompagné de ma sœur, qui pleurait avec moi.
▬ « LÂCHE MOI ! LÂCHE MOI ! LÂCHE MOI ! »
Je ne contrôlais plus rien, matthew me tenait fermement. Il fallait que je sois seule dans de pareilles circonstances. Au lieu d'exécuter mon exigence, Matthew me serra encore plus fort. Je commençais à le frapper, tout en pleurant. A bout de force et voyant que ça ne lui faisait rien, j'abandonnai et me laissai aller dans ses bras. Ophélia nous rejoignait peu après, me voyant plus calme qu'avant. On pleura, alors, toutes les deux dans les bras de Matthew.
C'était plus au moins redevenu comme ça l'était auparavant avec ma sœur, bien évidement, il y avait tout de même des séquelles, mais avec le temps elles allaient se refermer. J'en étais certaine. Mon père était décédé, mais on faisait avec, ça n'était pas en s'apitoyant sur son sort qu'on s'en sort. Au final, ce genre de tragédie nous rend plus fort. Comme on dit, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. On ne pouvait qu'en tirer une conclusion telle que celle là. De toute façon, Ophélia et moi, on se serrait les coudes de manière à ne pas se sentir seules dans cette affaire. Quant à matthew, il avait bien changer. Plus mature, moins infidèle et nettement plus adorable. Cependant, je n'étais tout de même pas certaine d'avoir totalement confiance en lui, je me disais qu'à tout moment, il pouvait redevenir ce garçon ingrat, et cette fois ci, je doute que je pourrai lui pardonner. Ophélia, elle, serait à tout les coups celle qui lui excuserait ses moindres mouvements. Elle en était tellement amoureuse, que ça en faisait peur. Quand je les voyais comme ça, ça me donnais envie de vivre la même chose.. d'abord, il serait déjà temps que je me trouve un copain.. mais ça n'est pas pour toute suite, mon homme idéal venait de mourir, je préférai m'en remettre avant.
Dernière édition par Shirley C. Monteith le Ven 13 Nov - 22:35, édité 8 fois | |
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