RHYS ▬ better than drugs. DONE.

♣ CARTE D'IDENTITE

• NOM :

HENSLEY. Ce nom de famille lui vient de sa mère, et non de son père, malgré la tradition qui veut que l'enfant porte le nom du père. Malheureusement pour Rhys, il n'a jamais réellement connu sa mère qui a quittée le domicile familiale alors qu'il n'était encore qu'un bébé.

• PRÉNOM(S) :

RHYS, Ruben. Sa mère étant anglaise d'origine, a tenu à ce que son fils ait deux prénoms à la sonorité britannique. Malgré l'opposition du père de Rhys.

• DATE ET LIEU DE NAISSANCE :

Rhys est né le vingt-et-un janvier, à Capeside en Caroline du Nord.

• ÂGE :

Dix-huit ans.

• OCCUPATION :

Lycéen.

• STATUT :

Célibataire, bien que dragueur à plein temps.

♣ LIKE ME

• AVATAR : ROBERT PATTINSON. I love you

• PSEUDO : CHERRYTREE.
• ÂGE : Dix-huit ans.
• COMMENT AVEZ-VOUS CONNU YA ? : Par Bazzart.

MADE BY CHERRYTREE.

"Don't try to fix me,
I'm not broken."

« Et toi Rhys, qu’est-ce que ta maman fait comme travail ? »

Le jeune garçon avait relevé la tête vers sa maitresse, il avait secrètement espéré que son existence passerait inaperçu lors de ce petit questionnement par leur professeur. Il avait espéré, mais en vain. Il n’avait pas de mère, enfin, si, il avait une mère, mais une mère qui était parti. À ce moment présent, ses sentiments étaient mitigés, ne sachant pas quoi répondre exactement. Sa maitresse le regardait avec un air bienveillant, et un sourire qui pourrait rassurer le monde entier, pourtant, cela ne rassura pas le jeune garçon, non. Et alors qu’il sentait les larmes lui montaient aux yeux, un autre enfant finit par répondre dans un ricanement.

« Il n’a pas de mère, son père la reçu par Fed-ex. »

Il était âgé de dix ans, et même à dix ans, des paroles comme celle-ci blesse particulièrement. Lui, le garçon si calme, si réservé, si … transparent, c’était alors levé, et s’était dirigé doucement vers l’autre garçon, et lui avait simplement administré une gifle comme le faisait son père quand Rhys faisait une bêtise. Et alors que le jeune garçon était près à retourner à sa place, malgré la soudaine mauvaise humeur de sa maitresse, l’autre petit garçon s’était jeté sur Rhys, et s’ensuit une espèce de bagarre, qui fit de Rhys ce qu’il est aujourd’hui. Avec un abonnement gratuit pour le bureau du directeur.

Son père était venu en toute hâte après qu’on lui ait apprit que son fils unique s’était bagarré. Mais le pire fut une fois rentré à la maison. Son père le tenait fermement par le bras, de peur que le petit garçon prenne ses jambes à son cou.

« Rhys. Qu’est-ce qui t’a prit de frapper un autre enfant ? »

Rhys avait relevé le regard vers lui, un regard bien différent de l’enfant candide qu’il avait pu être.

« Il m’a traité de Fed-ex. »

Son père le lâcha soudainement, pour s’abaisser à sa hauteur.

« Parce que ta maman n'est plus là ? »

Rhys ne fit qu’un signe de tête.

« N’écoutes pas les gens, puis, la situation va changer, j’aimerais te présenter quelqu’un de très cher à mon cœur, et qui, j’espère, deviendra très cher à ton cœur également. »

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« Où est-ce qu’on va ? »

Rhys et son père se trouvaient sur la route depuis une dizaine de minute, et pourtant, Rhys ne connaissait toujours pas la destination. Jusqu’au moment où la spacieuse voiture de son père s’arrête devant une petite maison aux tons classiques. Rhys se tourna vers son père, pour reposer son regard sur la maison, lorsqu’une femme en sorti.

« Qui est-ce ? »

Rhys s’était tourné vers son père, le regard interrogatif.

« Une personne importante à mes yeux. »

Son père était sorti de la voiture pour aller à la rencontre de la femme, avant de l’enlacer. Mais le jeune garçon était resté dans la voiture, sentant son cœur se serrait dans sa poitrine. Il se faisait violence. Il ne voulait pas que son père aime une autre femme. Rhys savait que son père avait énormément souffert à cause de sa mère, il y avait des jours où celui-ci sortait les albums de famille pour l’admirer quand elle était encore parmi eux, quand Rhys n’était qu’un bambin. Le jeune garçon n’avait jamais connu sa mère ; sauf au travers de photos et d’histoires, pourtant, il avait toujours secrètement espérée que celle-ci passe le seuil de la porte, le sourire en lèvre, pour venir l’embrasser sur la joue, mais ce doux rêve venait de se briser au même moment où Rhys aperçu son père posait ses lèvres sur celle de l’inconnue. La femme s’approcha alors de la voiture, et alors qu’elle comptait ouvrir la porte, le petit garçon avait appuyé sur le verrou de la porte. Non, il ne voulait pas. Il ne voulait pas que cette femme prenne la place de sa maman, non. Et ce fut pire quand il aperçu une fille blonde, au seuil de la porte, fixant la scène, comme lui l’avait fait.

MADE BY CHERRYTREE.

"This used to be our funhouse,
But now it's full of evil clowns."

HUIT ANNÉES PLUS TARD.

« RHYS ! T’AS CRU QUE J’ETAIS TA BONICHE OU QUOI ? »

Le jeune homme était face à son bol de céréale, pendant qu’il voyait sa chère demi-sœur courir un peu partout, avant de se poster devant lui, le visage tiré par la colère.

« Tu ne devrais pas froncer autant les sourcils, tu vas avoir de vilaines rides autrement. »

Estrella avait alors posée son sac de façon plus ou moins violente sur la table, ce qui eut pour effet de faire rire – un rire nerveux mais bien caché, Rhys.

« Tu crois que c’est drôle peut-être, je ne vais pas ramasser tes vêtements, ou tes saloperies de bières, ou encore tes paquets de clopes. »

Le jeune homme poussa un soupir avant de prendre une cuillère de céréale tout en passant sa main dans ses cheveux, un tic qu’il possède depuis l’enfance.

« J’allais les ramasser. »

Et alors qu’il s’amusait à faire tinter sa cuillère sur le bord du bol, Estrella attrapa soudainement l’objet d’attention du garçon, avant de le balancer dans l’évier. Rhys s’était alors levé, le visage tiré. Règle d’or : Ne jamais lui tirer son bol de céréale sous ses yeux.

« Tu me dis ça tout les jours. J’en ai marre. Si ça continue, je préviens ton père. »

Estrella avait trouvé l’argument parfait. En réalité, leurs parents avaient quittés Capeside, et Rhys avait trouvé un arrangement avec Estrella pour pouvoir vivre avec elle. Seulement, il était évident que l’entente n’était pas très bonne – en même temps, ils adoraient se tirer dans les pattes depuis leurs enfances.

« Très bien, je vais faire un effort. »

La jeune femme l’avait alors fixée avant de pousser un soupir. Mais alors que la dispute semblait s’être calmée, Rhys afficha un sourire malicieux. D’ailleurs, Estrella qui le fixait toujours, comprit très rapidement que cela n’était pas terminé.

« Tu m’emmènes au lycée ? »

Le teint de la jolie blonde devint rouge colère.

« Tu te fou de moi ? Tu n’as pas une voiture ? »

Affichant un sourire innocent.

« Elle est en réparation, j’ai éclaté une roue à cause d’une saloperie de trottoir. »

Bon, en fait, ce n’était pas vrai, lors d’une soirée un peu trop arrosé, il ne savait comment, il s’est fait cabosser le côté droit de la voiture, et la peinture était abimé.

« Et le bus, tu ne connais pas ? »

Il était vrai que l’option du bus pouvait être là. Mais Rhys ne prenait jamais le bus, c’était sa façon d’être, pour lui, le bus représentait plus le transport des moins fortunés qu’eux pouvaient l’être. Car certes, ils travaillaient, mais leurs parents envoyaient régulièrement de l’argent, argent qui avait servi à réparer la voiture de Rhys, argent de secours qu’il avait piqué sans rien dire à Estrella.

« Très bien, je t’emmène, mais tu vas te préparer immédiatement. Puis, c’est quand la dernière fois que tu as pris une douche ? »

Mais Rhys était déjà parti dans sa chambre, pour revenir quelques minutes plus tard. Et alors qu’ils se trouvaient devant la porte pendant qu’Estrella fermait le verrou, celle-ci se tourna subitement vers lui.

« T’as fais comment pour l’argent de ta voiture vu ton salaire de misère ? »

Rhys afficha simplement un sourire innocent avant de partir vers la voiture.

« RHYYYS ! »

Elle avait comprit.

MADE BY CHERRYTREE.

"Something burns inside of me."

« Il y a des rumeurs à propos de Quinn et toi. »

Rhys s’était alors tourné vers sa meilleure amie en lâchant un ricanement.

« Quinn ? C’est qui déjà ? »

Bien sûr, il le faisait exprès. C’était sa manière d’agir lorsqu’il s’agissait d’une fille. À vrai dire, depuis Pâris, il n’avait plus jamais eu de petites amies très sérieuses, des histoires qui duraient tout ou plus une semaine, voir quelques jours seulement. C’était connu, Rhys était un célibataire endurci, il était connu pour son talent pour le basket, ainsi que pour son côté mauvais garçon, qui adore courir après les jupes des filles. Un vrai tombeur. Un sourire, et les filles tombaient comme des mouches autour de lui.

« Tu sais, ta tutrice. »

Ah oui, en plus de cela, Quinn était sa tutrice. On lui avait imposé cette fille, autrement, il allait être renvoyé de l’équine de basket, et ce n’était pas une option pour lui. Il n’était qu’un cancre en cours, le basket était sa seule possibilité d’avoir une bourse pour pouvoir vivre de son rêve et devenir un professionnel.

« La binoclarde. »

Pâris poussa un soupir. Elle devait supporter les remarques de son meilleur ami, depuis l’enfance, et il était régulier qu’elle se demande très souvent ce qui la poussait à passer du temps auprès de lui. En réalité, Rhys n’a pas toujours été comme ça, au contraire, enfant, il était un véritable ange, et dès le moment où il avait emménagé chez sa belle-mère, les choses avaient changés.

« Quinn n’est pas une binoclarde. Je sais très bien ce que tu penses de cette fille. »

Rhys avait posé son regard sur elle, avec les sourcils froncés.

« Vas-y, je t’écoute. »

Pâris s’était redressée, comme si elle s’apprêtait à faire un long discours particulièrement important.

« Tu l’aimes bien au fond, je dirais même que tu es attiré par elle. »

Rhys feinta un fou rire, avant de reprendre son sérieux avec un sourire malicieux.

« C’est vrai qu’elle est appétissante. »

Pâris avait alors poussée un soupir.

« Arrête, on dirait que tu la compare à une crème glacée, puis t’es vraiment un sale con avec les filles. »

Encore une fois, la remarque de sa meilleure amie lui glissa totalement. Il était vrai que c’était loin d’être un garçon romantique, mais que pouvait-il y faire, il n’était pas là pour les combler non plus. Mais alors qu’il s’apprêtait à lui répondre, son attention fut attirée par un bruit de klaxon. Attrapant son sac, il avait embrassé Pâris sur la tempe, avant de lui dire avec un grand sourire.

« A bientôt petit ange. »

Puis il était monté en voiture.